Parler comme un livre. L’oralité et le savoir ( XVIe – XXe siècle)

Françoise Waquet. Albin Michel, 2003.

De l’écart entre l’oral et l’écrit, certes. Mais aussi entre la parole énoncée, sous quelque forme que ce soit, et l’« impression » (Michelet) qu’il en reste pour le destinataire, auditeurs ou lecteurs. Ce que l’un a écrit ou dit, ce que l’autre en comprend.

De l’art de la transcription : susciter une impression adéquate chez le destinataire, auditeur pour celui qui assiste à l’entretien, lecteur pour celui qui découvre par le récit.

https://www.cairn.info/revue-d-histoire-moderne-et-contemporaine-2008-2-page-194.htm

La philosophie de la grammaire

Otto Jespersen. Gallimard, 1992.

Page 74. « La pomme », mais encore ? Souvenir de Bernard Alix, ou encore de Francis Ponge.

Vieilli (vieillot ?) : Une approche systématique des catégories de mots transversales aux langues (en tout cas les européennes) et alors posées (glissement à la limite) comme universelles. De la prétention simpliste des grammairiens.

Le grand écart avec Benveniste est étonnant : « la langue » est la langue écrite, et même avant tout celle des écrivains.

https://www.librairie-gallimard.com/livre/9782070725557-la-philosophie-de-la-grammaire-jespersen-otto/